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mercredi 27 avril 2016

Utiliser les modèles de projets dans Scrivener

Quand j’ai commencé à utiliser Scrivener, j’ai fait rapidement le tour des modèles de projets proposés par défaut. Pour rappel, ces modèles définissent les préférences et le contenu initial d’un nouveau projet. En l’occurrence, ceux fournis avec Scrivener sont minimalistes, en anglais et plutôt “mal fichus” pour les écrivains francophones. J’ai donc laissé tomber ceux proposés par l’éditeur, et me suis crée un modèle générique avec mes réglages et préférences, qui correspond bien à mes besoins. Il définit les dossiers de départ, active l’affichage des couleurs et autres punaises, et enfin définit quelques métadonnées personnalisées que j’ai l’habitude d’utiliser. C’est peu, mais cela me fait déjà gagner un peu de temps.

Ce matin, sur le forum de L&L, j’ai découvert, dans la question d’un utilisateur, que certains vendent des modèles (“templates”) tout prêt. Et de me dire : tiens, j’ai vu passer déjà des modèles (gratuits) à télécharger, si je jetais un œil dessus, pour voir ? Souvent, quand je me suis défini un programme bien précis et que je n’ai pas envie de le respecter, je jette un œil sur quelque chose…

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J’ai donc fait une recherche Google (l’ennemi de l’écrivain) et je suis tombé sur des tas de modèles de projets de grande qualité, bien sûr tous en anglais mais il y en a vraiment quelques-uns qui valent le détour. Je suis encore en train de les explorer, je vous en livre deux livre en vrac : 

 

Un modèle dédié à l'organisation préalable du projet par Caroline Norrington (indisponible)

Un assez fantastique, complexe et complet modèle par Stuart Norfolk

 

Téléchargez-les, décompressez l'archive ZIP et ouvrez le fichier .SCRIVX . Pour qu'ils deviennent disponibles dans le menu "nouveau document", pensez à les enregistrer comme modèles (dans le menu Fichiers de Scrivener).

Il en existe beaucoup d’autre, mais ces deux modèles sont déjà un bon début – le risque étant, comme toujours, de se noyer dans l’exploration plutôt quand dans l’écriture.

mercredi 13 avril 2016

The Elder Scrolls Online, épisode one

Oops !
J’avais prévu de faire rapidement un test de ESO, mais la vie réelle m’a rattrapé. Donc voilà, enfin, mon avis sur Elder Scrolls Online. Le début date déjà je quelques semaines, mais je vous le laisse “tel quel”, il exprime bien mes premiers sentiments sur ce jeu.
Après un téléchargement qui m’a semblé bien long, j’ai enfin peu entrer dans mon nouveau joujou, ESO. Je n’ai pu beaucoup m’y impliquer pour l’instant, mais je peux déjà faire quelques constatations :
  • C’est un jeu assez “casual” (grand public) pour l’instant. On peut suivre les quêtes, ou “farmer” (tuer en boucle) des monstres, ou se promener (on gagne aussi de l’expérience ainsi), ou papoter, ou “crafter” (fabriquer des objets), entre autres.
  • C’est joli, mais moins que les “vrais” Elder Scrolls (Morrowind et suivants).
  • Si vous avez des lenteurs au lancement du lanceur du programme, allez chercher le fichier Bethesda.net_Launcher.exe dans le dossier (si vous avez fait l’installation par défaut, sur un système 64 bits) C:\Program Files (x86)\Zenimax Online\Launcher, faites un clic droit dessus, et dans l’onglet Compatibilité cochez la dernière option, intitulée Exécuter ce programme en mode Administrateur.
  • Une version 64 bits du jeu est maintenant disponible, qui se trouve dans le dossier que je cite ci-dessus : eso64.exe. Créez un lien sur le bureau pour y accéder plus facilement. Notez que c’est le programme, pas le “launcher”, et qu’il faut relancer le launcher pour réaliser les mises à jour (une fois par semaine en général).
  • Il y a de nombreux réglages et des “plugins” pour améliorer l’expérience des joueurs, je vous ferai un topo à ce sujet prochainement.
Plusieurs semaines depuis ce premier avis. Mon personnage a presque atteint le niveau maximum, j’en ai créé deux autres pour découvrir d’autres facettes du jeu.
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Première remarque : vous pouvez monter pratiquement “au max” en jouant solo, mais cela fait il ne reste plus grand chose à faire. Pour vous amuser encore, vous devrez :
  • grouper pour faire les donjons, les “boss” et les “instances”, nombreuses et souvent richement dotées en récompenses ;
  • jouer en PVP (jeu contre d’autres joueurs), je vous en reparle dans un instant ;
  • recommencer un nouveau personnage, mais vous aurez les mêmes quêtes à refaire, c’est rapidement ennuyeux.
Une autre option est d’acquérir une des extensions (trois disponibles pour l’instant) proposées, qui ajoutent du contenu original. Je n’ai pas (encore) choisi cette option, car j’étais au départ plutôt venu là pour le PVP.
Il faut dire qu’avec ses trois “camps”, ses compétences spécifiques, son terrain de jeu vaste et ses prises de forts à grands coups de catapulte et de trébuchet, il avait tout, sur le papier, pour concurrencer “LE” meilleur jeu PVP de tous les temps, DAOC. Mais si, sur le papier, c’est parfait, en réalité de nombreux raccourcis rendent le jeu contre les autres joueurs rapidement répétitif, confus et finalement assez ennuyeux.
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Premier problème : le “monde” PVP est instancié, avec plusieurs scénarios et durées (une semaine ou un mois). Il n’y a donc pas du tout l’ambiance persistante de DAOC, ou un seul univers est proposé, tout le monde s’y retrouvant. À la fin d’un scénario, vous gagnez des récompenses en fonction de votre score et de la victoire ou non de votre camp. Et l’on voit le second problème : le 2e au classement reçoit aussi moult présents et récompenses, seul le 3e est vraiment perdant. Du coup, si l’un des camps domine largement, les deux autres ne s’allient pas mais luttent pour obtenir cette 2e place ! De ce fait, aucune des instances PVP que j’ai visité n’était équilibrée : il y a un camp largement devant, et les autres qui se tapent sans trop s’occuper du leader. Dommage, non ?
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Dernière problème du PVP, tout va trop vite. Il n’y a pas de “punition” à la mort, si ce n’est, au pire (et il y a moyen d’y couper), quelques minutes de trajet pour revenir sur le font. Les joueurs meurent “en boucle”, dans une absence totale de stratégie ou même de tactique. Taïaut ! D’ailleurs, lorsqu’on croise des groupes un tant soit peu structurés, cela se voit : ils “taillent” littéralement dans l’armée ennemie ! Ajoutez à tout cela des compétences encore mal dosées, dont certaines sont utilisées en chaine dans des mécanismes bien rôdées, et vous avez tout ce qu’il faut pour proposer une expérience PVP souvent déséquilibrée.
(J’ai encore bien des choses à vous raconter, suite dans un prochain épisode !)
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