Pour chaque passage, l'on peut le refaire, encore et encore. Ou l'écrire une fois, puis le reprendre, le retravailler comme une pâte à pain que l'on triture et que l'on malaxe sur la table de la cuisine. La première approche permet de mûrir le texte "à l'intérieur", mais l'on peine alors souvent à reprendre efficacement les meilleurs passages d'une version à l'autre. Le contraire pour l'autre méthode, il est si facile d'oublier d'enlever le passage inutile, voire nuisible auquel on s'attachera des semaines sans savoir comment le tourner.